Abstract:
Fruit flies are among the most important pests of fruits and vegetables in the world. The
invasive fruit fly Bactrocera invadens (Diptera:Tephritidae) was first detected in Africa in
2003 in Kenya, has spread to at least 27 countries attacking a wide variety of crops. It
causes reduction of fruit quality, loss of market value and, as a quarantine pest, also causes
rejection of fruits at international markets. In Mozambique, B. invadens was recorded for
the first time in 2007 in Niassa Province. However, no studies were conducted to assess its
associated socio-economic impact in the country. From January to May 2012, 13 private
fruit producers of mango and banana and 65 small scale fruit sellers were interviewed in
Cabo Delgado, Nampula and Manica Provinces. Relevant means and statistics were
calculated and means were compared. From the farmers officially registered, 75% have
heard about the invasive fruit fly, while among the sellers, only 40% know this pest. Exporting
fruit producers have lost temporarily the South African market and permanently the
Zimbabwean market. Due to domestic quarantine, farmers also lost the biggest trade center
(Maputo) in the country. The volume of sales reduced significantly and private investments
in fruit sector were suspended. Mango farmers had an increase in cost of production of
more than USD 780 / ha in control measures during the mango season. Selling price is lower
than expected (25% less) causing reduction of 30% in rural family’s income. So, fruit
production in Mozambique became uneconomic and families’ economy and food security
were negatively affected with B. invadens introduction.
Les mouches des fruits sont parmi les principaux ravageurs des fruits et légumes dans le
monde. Les mouches de fruits envahissante Bactrocera invadens ont été détectées pour
la première en Afrique en 2003 au Kenya, et se sont propagées dans 27 pays, en attaquant
une grande variété de cultures. Elles entraînent une réduction de la qualité des fruits, la
perte de valeur de marché et, comme un organisme de quarantaine, provoquent aussi le
rejet de fruits sur les marchés internationaux. Au Mozambique, B. invadens a été enregistré
pour la première fois en 2007 dans la province de Niassa. Cependant, aucune étude n’a été
menée pour évaluer l’impact socio-économique connexe dans le pays. De janvier à mai 2012, 13 producteurs privés de fruits de mangue et de banane et de 65 vendeurs à petite
échelle de fruits ont été interrogés à Cabo Delgado, Nampula et dans les provinces de
Manica. Les moyens et statistiques pertinents ont été calculés et des moyens ont été
comparés. A partir des agriculteurs officiellement enregistrés, 75% ont entendu parler de la
mouche des fruits envahissante, tandis que parmi les vendeurs, seulement 40% ont l’idée de
ce ravageur. Les producteurs exportateurs de fruits ont perdu temporairement le marché
Sud-africain et de façon permanente le marché Zimbabwéen. En raison de la quarantaine
nationale, les agriculteurs ont aussi perdu le plus grand centre de commerce (Maputo) dans
le pays. Le volume des ventes a réduit de manière significative et les investissements privés
dans le secteur des fruits ont été suspendues. Les producteurs de mangue avaient une
augmentation du coût de production de plus de $ 780 / ha dans des mesures de contrôle au
cours de la saison des mangues. Le prix de vente est plus faible que prévu (25% de moins),
causant la réduction de 30% dans le revenu de la famille rurale. Ainsi, la production de fruits
dans le Mozambique est devenue non rentable et l’économie des familles et de la sécurité
alimentaire ont été affectés négativement par l’introduction de B. invadens.
Language:
English
Date of publication:
2014
Country:
Region Focus:
Southern Africa
University/affiliation:
Conference:
Collection:
RUFORUM Conferences and Workshops
Agris Subject Categories:
Agrovoc terms:
Additional keywords:
Licence conditions:
Open Access
Access restriction:
Form:
Printed resource
Publisher:
ISSN:
E_ISSN:
Edition:
Extent:
497 - 498