Characteristics of effective nutrition-agricultural extension interventions: lessons from civil society extension organizations in Uganda

Abstract: 
Conventional agricultural extension interventions have focused on production objectives with limited attention on nutrition. Recently, there has been a new thrust by the international and regional organizations as well as national governments to adopt extension interventions that engage farmers to improve their dietary practices and achieve nutrition outcomes. However, little has been documented on how these extension interventions can effectively facilitate the desired changes. The objective of the study was to identify characteristics of extension interventions that facilitate changes in farmers’ dietary practices. The study was conducted in Kihihi and Nyamirama subcounties of Kanungu District in South-western, Uganda. These communities are served by two civil society extension organizations; Africa2000Network (A2N) and Community Connector (CC). Nine in-depth Focus Group Discussions (FGDs) with 98 farmers were conducted to collect qualitative data about the interventions and their effect on farmers’ dietary practices. Two FGDs were conducted with extension workers to complement the farmers’ opinions. Results show that interventions that involve both men and women for trainings facilitated positive changes in dietary practices. Messages that go beyond food production and intake to include hygiene fostered positive change in the dietary practices. Furthermore, methods that were considered effective engaged farmers beyond formal training settings and included entertainment by incorporating drama, songs, and radio talk shows during their leisure time. Drama was pointed out as the most effective method. Conversely, individual methods mainly farmer-to-farmer visits and individual-learning through reading nutrition books were not well rated by farmers. Thus, the extension interventions that mix a variety of methods, more especially those that target men and women; reach farmers during their leisure time; train farmers on food production, food in-take, household hygiene and savings; conduct activities in accessible venues; and partner with universities to incorporate research findings to inform their design; facilitate positive changes in farmers’ dietary practices.
Les interventions conventionnelles de vulgarisation agricole se sont concentrées sur des objectifs de production avec peu d’attention sur la nutrition. Récemment, les organisations internationales et régionales ainsi que les gouvernements nationaux ont adopté une nouvelle orientation pour adopter des interventions de vulgarisation qui encouragent les agriculteurs à améliorer leurs pratiques alimentaires et à obtenir des résultats nutritionnels. Cependant, il existe très peu de documentation sur la façon dont ces interventions de vulgarisation peuvent effectivement faciliter les changements souhaités. L’objectif de l’étude était d’identifier les caractéristiques des interventions de vulgarisation qui facilitent les changements dans les pratiques alimentaires des agriculteurs. L’étude a été menée dans les sous-comtés de Kihihi et Nyamirama du district de Kanungu, dans le sud-ouest de l’Ouganda. Ces communautés sont desservies par deux organisations de vulgarisation de la société civile; Africa2000Network (A2N) et Community Connector (CC). Neuf discussions de groupes approfondies (DGA) auprès de 98 agriculteurs ont été menées afin de recueillir des données qualitatives sur les interventions et leurs effets sur les pratiques alimentaires des agriculteurs. Deux DGAs ont été menées avec des vulgarisateurs pour compléter les opinions des agriculteurs. Les résultats montrent que les interventions qui impliquent à la fois des hommes et des femmes pour des formations ont facilité les changements positifs dans les pratiques alimentaires. Les messages qui vont au-delà de la production et de la consommation d’aliments pour inclure l’hygiène favorisent un changement positif dans les pratiques alimentaires. De plus, les méthodes qui ont été considérées comme efficaces ont incité les agriculteurs à se déplacer au-delà des milieux formels de formation. Elles incluent des divertissements en intégrant des émissions dramatiques, des chansons et des émissions radiophoniques pendant les loisirs. Le drame a été souligné comme la méthode la plus efficace. À l’inverse, les méthodes individuelles, principalement les visites d’agriculteurs à agriculteurs et l’apprentissage individuel par la lecture de livres nutritionnels n’ont pas été bien cotées par les agriculteurs. Ainsi, les interventions de vulgarisation qui combinent une variété de méthodes, plus particulièrement celles qui ciblent les hommes et les femmes; visent à atteindre les agriculteurs pendant leurs temps de loisirs, à former les agriculteurs à la production alimentaire, aux prises de nourriture, à l’hygiène et à l’épargne des ménages; à mener des activités dans des lieux accessibles; à collaborer avec les universités pour intégrer les résultats de la recherche pour éclairer leur conception; et à favoriser des changements positifs dans les pratiques alimentaires des agriculteurs.
Language: 
Date of publication: 
2016
Country: 
Region Focus: 
East Africa
University/affiliation: 
Volume: 
14
Number: 
Part 2
Pagination: 
237-245.
Collection: 
RUFORUM Working document series
RUFORUM Conferences and Workshops
Agris Subject Categories: 
Licence conditions: 
Open Access
Access restriction: 
Form: 
Web resource
Publisher: 
ISSN: 
1607-9345
E_ISSN: 
Edition: