Abstract:
Grasses among pastoral and agro-pastoral communities have for centuries been used for
varying purposes. The objective of the study was to compare pastoral and agro-pastoral
perceptions on the importance of indigenous grass species. Trends in abundance and
accessibility of grazing lands in Kajiado and Makueni Counties were also compared.
A total of 23 and 14 grass species were found to be common in Kajiado and Makueni
Counties respectively. In both counties, livestock feeding was ranked highest at100%
by the respondents. Thatching was second in both counties with income generation third
in Makueni county and fourth in Kajiado county. Other grass uses were mulching, raw
materials for silage and composite manure, and litter for chicken hatcheries in Makueni
County. Declining trends of various indigenous grass species, quality and availability
of grazing lands was mainly attributed to drought (96.8%, 98.2%), increased human
population (85.7%, 78.2%), and overgrazing (60.3%, 65.5%) in Makueni and Kajiado
counties respectively. Species such as Panicum maximum and Digitaria macroblephara,
that are important but are declining are rarely studied, multiplied or promoted, such
species should be further studied for their yield and nutritional value. Knowledge of
variations within species and the preference of some varieties (ecotypes) over others by
communities shed light on an existing knowledge gap amidst the scientific community.
Further investigations should be carried out to look into the difference in nutritional status
at different stages of growth, biomass and seed yielding capabilities as well as drought and
grazing tolerance of the various ecotypes.
Depuis des siècles, les graminées des communautés pastorales et agro-pastorales ont
été utilisées à des fins diverses. L’objectif de l’étude était de comparer les perceptions
pastorales et agro-pastorales sur l’importance des espèces d’herbes indigènes. Les tendances
en matière d’abondance et d’accessibilité des pâturages dans les comtés de Kajiado et
Makueni ont également été comparées. On a trouvé que 23 et 14 espèces d’herbes étaient
respectivement communes dans les comtés de Kajiado et de Makueni. Dans les deux comtés, l’alimentation du bétail a été classée à 100% par les répondants. Le chaume
a été deuxième dans les deux comtés avec la génération de revenus, comme troisième
dans le comté de Makueni et quatrième dans le comté de Kajiado. D’autres utilisations
d’herbes étaient le paillage, les matières premières pour l’ensilage et le fumier composite
et la litière pour les couveuses de poules dans le comté de Makueni. Les tendances à la
baisse de diverses espèces d’herbes indigènes, la qualité et la disponibilité des pâturages
ont été principalement attribuées à la sécheresse (96,8%, 98,2%), à l’augmentation de la
population humaine (85,7%, 78,2%) et au surpâturage (60,3%, 65,5%) dans les comtés
de Makueni et Kajiado respectivement. Des espèces telles que Panicum maximum et
Digitariamacroblephara, qui sont importantes mais qui sont en baisse, sont rarement
étudiées, multipliées ou promues ; ces espèces devraient être davantage étudiées pour leur
rendement et leur valeur nutritive. La connaissance des variations au sein des espèces et
la préférence de certaines variétés (écotypes) par rapport aux autres par les communautés
font la lumière sur l’existence d’un manque de connaissances au sein de la communauté
scientifique. D’autres études devraient être menées afin d’examiner la différence d’état
nutritionnel à de différents stades de croissance, la biomasse et les capacités de production
de semences ainsi que la tolérance à la sécheresse et au pâturage des différents écotypes.
Language:
Date of publication:
2016
Country:
Region Focus:
East Africa
University/affiliation:
Volume:
14
Number:
Part 2
Pagination:
807 - 817.
Collection:
RUFORUM Working document series
RUFORUM Conferences and Workshops
Agris Subject Categories:
Additional keywords:
Licence conditions:
Open Access
Access restriction:
Form:
Web resource
Publisher:
ISSN:
1607-9345
E_ISSN:
Edition: