Documenting and disseminating Agricultural Indigenous Knowledge for sustainable food security in Uganda

Abstract: 
Indigenous Knowledge (IK) has for long been an integral part for maintaining and strengthening sustainable livelihood opportunities in rural communities. Indigenous Knowledge is socio-economically affordable, sustainable, involves minimum risk to rural farmers and producers, and it is better for conserving natural resources. Indigenous Knowledge in rural agricultural communities has supported agricultural practices be productive and environmentally sustainable even under extremely challenging conditions. Despite interferences from the colonial practices and systems, IK remains highly practiced in rural communities. This work examines the concept of Agricultural Indigenous Knowledge (AIK) focusing on how the AgShare methodology is promoting the documentation and dissemination of AIK and how the AIK is promoting sustainable food security and improving livelihoods among rural communities. It also highlights the achievements of the project as well as challenges in the protection and preservation of IK in the selected rural communities in Uganda. Data were collected using focus group discussions. Field visits were also made to the three districts to observe unplanned acts, activities and events while taking videos and audio information recorded through the use of smart-phones. Pictures and documents were reviewed. From the study findings, three forms of AIK were revealed namely: pest and disease management, food/grain storage and preservation, and soil fertility management. Indigenous Knowledge has remained un-documented pausing a threat to its consistency and sustained utilization. Limited access to relevant and usable AIK among diverse stakeholders is a major constraint to its utilization. Based on the experience from the AgShare methodology implementation, it is hoped that development partners, rural farmers, agricultural faculties of African Universities and researchers will leapfrog in the utilisation of IK as well as rejuvenate the discourse on its preservation.
Les connaissances autochtones (CA) ont longtemps été une partie intégrante du maintien et de renforcement des moyens de subsistance durables dans les communautés rurales. Les connaissances autochtones sont socio économiquement abordables, durables, impliquent un minimum de risques pour les agriculteurs et les producteurs, et elles sont privilégiées pour la conservation des ressources naturelles. Elles ont assuré la productivité et la durabilité écologique des pratiques agricoles dans les collectivités rurales agricoles, même dans des conditions extrêmement difficiles. En dépit des interférences des pratiques et des systèmes coloniaux, les CA restent très pratiquées dans les communautés rurales. Ce travail examine le concept des connaissances autochtones agricoles (CAA) en se concentrant sur la façon dont la méthodologie AgShare fait la promotion de la documentation et la diffusion des CAA et comment Les CAA promeuvent la sécurité alimentaire durable et l’amélioration des moyens de subsistance dans les communautés rurales. Il met également en évidence les réalisations du projet ainsi que les défis de la protection et la préservation des savoirs autochtones dans les communautés rurales choisies en Ouganda. Les données ont été recueillies à l’aide des discussions en groupes de discussion. Des visites de terrain ont également été menées en trois districts pour observer les actes imprévus, des activités et des événements tout en prenant des vidéos et des informations audio enregistrés par l’utilisation des ‘smart phones’. Les photos et documents ont été examinés. Les résultats de l’étude, ont révélé trois formes des CAA à savoir: la gestion des parasites et des maladies, le stockage et la conservation des aliments/graines, et la gestion de la fertilité des sols. Les connaissances autochtones restent non documentées ce qui pose une menace pour sa cohérence et son utilisation durable. L’accès limité aux CAAs qui sont pertinentes et utiles parmi les diverses parties prenantes est un obstacle majeur à leur utilisation. Basé sur l’expérience de la mise en oeuvre de la méthodologie AgShare, on espère que les partenaires de développement, les agriculteurs ruraux, les facultés d’agronomie des universités africaines et des chercheurs vont joindre leurs efforts dans l’utilisation des CAAs ainsi que la reprise du dialogue concernant leur préservation.
Language: 
Date of publication: 
2016
Country: 
Region Focus: 
East Africa
Volume: 
14
Number: 
Part 2
Pagination: 
221-230.
Collection: 
RUFORUM Working document series
RUFORUM Conferences and Workshops
Agris Subject Categories: 
Licence conditions: 
Open Access
Access restriction: 
Form: 
Web resource
Publisher: 
ISSN: 
1607-9345
E_ISSN: 
Edition: