Abstract:
Studies associate smallholders with negative attitudes towards index-based insurance within
prisms of limited prodding the existing manifold risks. This article analyses perception of
smallholder farmers towards weather index insurance amid common risks and coping
strategies. The study was carried out in Embu County in Eastern Kenya using a sample of
401 smallholders obtained following a multistage sampling technique. The study established
that the most important risks to the smallholder farmers include; drought, input costs and
crop pests and diseases, while the least ranked risks in the same order of importance were
excess rains, floods and frost. Similarly, the results reveal that the smallholder farmers
ranked engagement in off-farm work, use of household savings and crop diversification as
the most important strategies for coping with drought. In addition, borrowing from banks,
food aid and stopping children from attending school were ranked as least important strategies.
The findings do not strongly suggest a negative attitude towards weather index insurance
among smallholders thus controverting hitherto studies that do not overly explain why?
Furthermore the study postulates that other risks facing smallholder farmers and their risk
responses disposition may distort and override farmers’ attitude towards weather index
insurance. The Ordered probit model output revealed that the sex of the household head,
size of the household, if a farmer experienced crop loss in the previous seasons, off-farm
income, if a farmer received compensation/indemnity, the level of education of the household
head, if the household head accessed credit, the years of farming experience and group
membership had a significant influence on the perception of the smallholder farmers towards
the effectiveness of weather index-based micro insurance scheme. We, therefore, recommend
use of farmers’ perceptions as vital debut points for advanced research so as to enrich the
emerging weather index insurance, dissemination of information and development of pragmatic
index based policy frameworks.
Les études associent les petits exploitants à des attitudes négatives vis-à-vis de l’assurance
indicielle, à l’intérieur de prismes, qui limitent les risques multiples existants. Cet article
analyse la perception des petits agriculteurs face à l’assurance indexée sur les conditions
météorologiques au milieu de risques communs et de stratégies d’adaptation. L’étude a été
réalisée dans le district d’Embu dans l’est du Kenya en utilisant un échantillon de 401 petits
exploitants obtenus à l’aide d’une technique d’échantillonnage à plusieurs degrés. L’étude a
révélé que les risques les plus importants pour les petits agriculteurs sont la sécheresse, les
coûts des intrants et les ravageurs et maladies des cultures, tandis que les risques les moins
élevés dans le même ordre d’importance étaient les pluies excessives, les inondations et la
glaciation. De même, les résultats révèlent que les petits exploitants ont classé l’engagement
dans le travail hors ferme, l’utilisation de l’épargne des ménages et la diversification des
cultures comme les stratégies les plus importantes pour faire face à la sécheresse. Par
ailleurs, les emprunts auprès des banques, l’aide alimentaire et l’arrêt de la scolarisation des
enfants ont été classés parmi les stratégies les moins importantes. Les résultats ne suggèrent
pas une attitude négative envers l’assurance indicielle météorologique parmi les petits
exploitants. Mieux encore, l’étude montre que les autres risques auxquels sont confrontés
les petits exploitants agricoles et la façon dont ils leur font face peuvent neutraliser l’attitude
des agriculteurs à l’égard de l’assurance indexée sur les conditions météorologiques. Les
résultats du modèle Probit ordonné ont révélé que le sexe du chef de ménage, la taille du
ménage, la perte de récolte dans les saisons précédentes, le revenu hors ferme, le fait de
recevoir une compensation/indemnité, le niveau d’éducation du ménage, l’accès au crédit,
les années d’expérience en agriculture et l’appartenance à un groupement ont eu une influence
significative sur la perception des petits exploitants quant à l’efficacité du système de microassurance
basé sur les indices météorologiques. Nous préconisons donc l’utilisation des
perceptions des agriculteurs comme points de départ essentiels pour une recherche
approfondie afin d’enrichir l’assurance de l’indice météorologique émergent, la diffusion de
l’information et le développement de cadres politiques pragmatiques basés sur les indices.
Language:
English
Date of publication:
2016
Country:
Region Focus:
East Africa
University/affiliation:
Volume:
14
Number:
3
Pagination:
345-354
Collection:
RUFORUM Working document series
Additional keywords:
Licence conditions:
Open Access
Access restriction:
Form:
Web resource
Publisher:
ISSN:
1607-9345
E_ISSN:
Edition: