Tackling the challenge of staffing young upcoming Public Universities in Kenya

Abstract: 
The purpose of this study was to identify mechanisms for young and upcoming universities in Kenya to address the challenge of hiring and retaining qualified and competent staff under severe financial constraints, poor housing conditions and unattractive remuneration. In the last five years, eight university colleges were started, mostly in the rural areas and these have now been elevated into full-fledged universities, as per the University Act of 2012. The study is motivated by the fact that university teaching and research is no longer seen as lucrative; and even old well-established universities are facing challenges in recruiting and retaining doctoral level staff. The number of students joining universities every year has been growing at a rate of 5% over the last 10 years. This rapid increase in access to university education has not been matched by any deliberate efforts to train and build capacity of university teaching staff. For some reason, it has been assumed that without the slightest input from government and other partners, in terms of training and capacity building, the problem will resolve itself. This has not happened, and young upcoming universities are in dire need of qualified staff. In the absence of such capabilities, Kenyan universities cannot expect to compete at any appreciable level with their counterparts, not only in the industrialized world, but also from other developing countries such as South Africa, Egypt and Nigeria that have programs for developing relevant capacities. A welldeveloped university teaching and research human capacity base is not only an asset that would enable the country to promote forward-looking ideas, initiate and guide action, and build on successes, but also make the country an attractive destination for investment and intellectual collaboration, both of which, can spur rapid economic development. It concludes that while student numbers have risen rapidly in the recent years, the country has not put in place any programs and systems for systematically training and building the capacity of university staff, which could be undermining the quality and long-term sustainability of the university education system in the country. Because of the rural nature of these young universities, it is important that efforts are put in place to create and maintain the diversity of staff to avoid in-breeding and complacence.
L’objectif de la présente étude était d’identifier des mécanismes permettant aux universités Kenyanes naissantes et à venir de relever le défi de recrutement de personnel qualifié et compétent sous des contraintes financières, de mauvaises conditions de logement et une rémunération peu attrayante. Au cours des cinq dernières années, huit collèges universitaires ont été créés, surtout dans les milieux ruraux, et ont été entièrement transformés en universités, conformément à la loi 2012 sur les universités. La présente étude est motivée par le fait que la recherche et l’éducation à l’université ne sont plus considérées comme lucratives; et même les anciennes universités bien établies sont confrontées aux défis de recrutement du personnel de niveau doctoral. Au cours des 10 dernières années, le nombre d’étudiants entrant dans les universités a augmenté de 5% chaque année. Cette augmentation rapide n’a pas été accompagnée d’efforts visant à former et renforcer les capacités du personnel enseignant universitaire. Pour une quelconque raison, il a été supposé que le problème se résoudrait de lui-même sans un moindre apport en termes de formation et de renforcement des capacités, de la part du gouvernement et d’autres partenaires. Le problème ne s’est pas résolu et les nouvelles universités ont un besoin urgent de personnel qualifié. Dans de telles circonstances d’absence de capacités, les universités kényanes ne peuvent espérer rivaliser avec leurs homologues, non seulement dans le monde industrialisé, mais aussi dans d’autres pays en développement tels que l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Nigeria qui ont des programmes de renforcement des capacités. Une base universitaire bien développée d’enseignement et de recherche sur la capacité humaine est non seulement un atout qui permettrait au pays de promouvoir des idées prospectives, d’initier et de guider les actions et de tirer parti des succès, mais aussi de faire du pays une destination attrayante pour l’investissement et la collaboration qui peuvent stimuler le développement économique rapide. Il a été conclu que si le nombre d’étudiants a rapidement augmenté ces dernières années, le pays n’a mis en place ni programmes ni systèmes pour former et renforcer systématiquement les capacités du personnel universitaire, ce qui pourrait compromettre la qualité et la viabilité à long terme du système éducatif de l’université. En raison de la nature rurale de ces jeunes universités, il est important que des efforts soient mis en place pour créer et maintenir la diversité du personnel.
Language: 
English
Date of publication: 
2018
Country: 
Region Focus: 
East Africa
Volume: 
15
Pagination: 
63-74.
Collection: 
RUFORUM Working document series
Additional keywords: 
Licence conditions: 
Open Access
Access restriction: 
Form: 
Web resource
Publisher: 
ISSN: 
1607-9345
E_ISSN: 
Edition: