Abstract:
Miombo is one of the most important types of vegetation of southern Africa covering about
70% of the region. This ecosystem has an immeasurable socio-economic and environmental
value. However, its stability is increasingly being threatened by climate viariability, herbivory,
fire and human activities. This study demonstrates the importance of using molecular markers,
Inter Simple Sequence Repeats (ISSRs) and barcodes respectively for biodiversity and
taxonomy studies of miombo species in one of the most valuable conservation areas of the
globe, the Mozambican Niassa National Reserve (RNN). Comparative ISSR analysis of
two legume tree species: Brachystegia boehmii Taub. and Burkea africana Hook. F. was
performed along a fire gradient (East-West). The results indicated a strong relationship
between tolerance to fire and genetic diversity that was considerably higher in B. africana
(tolerant to fire). Neverthless, while in the case of B. africana the western population
showed higher variability than that from the east (0.2977 versus 0.2184 genetic
heterozigocity), the opposite was observed for the fire-sensitive B. bohemii (0.1482 versus
0.2059). The contrasting percentage of ISSR polymorphic bands in the east region when
compared to the west sector (60.0% versus 90.0% for B. africana and, oppositely, 68.1%
versus 48.9% for B. bohemii) supports this observation. This opposite trends may be related
to fire tolerance and adaptation. In any case, the high levels of genetic diversity in both
species does not appear to be compromised. This observation is in agreement with the fact
that the RNN is one of the least disturbed areas of deciduous miombo. Regarding genetic
barcodes, the study focused on the isolation and sequencing of two taxonomic markers:
matK and rbcL genes, encoding two chloroplast proteins, maturase K and ribulose - 1,5
bisphosphate, respectively, of three legumes: B. boehmii, B. africana and Pterocarpus angolensis DC. Both genes showed an adequate potential for discrimination of species,
confirming their usefulness for taxonomic, phylogenetic and evolutionary studies.
Le miombo est l’un des plus importants types de végétation de l’Afrique australe, couvrant
environ 70% de la région. Cet écosystème a une valeur socio-économique et
environnementale incommensurable. Cependant, sa stabilité est de plus en plus menacée
par la variabilité climatique, les herbivores, le feu et les activités humaines. Cette étude
démontre l’importance de l’utilisation des marqueurs moléculaires, des Répétitions des Inter
Séquences Simples (ISSR) et des codes-barres, respectivement, les études pou la biodiversité
et la taxonomie d’espèces miombos dans l’une des zones de conservation les plus précieuses
de la planète, la Réserve Nationale de Niassa de Mozambicaine (RNN). L’analyse ISSR
comparative de deux espèces d’arbres légumineuses: Brachystegia boehmii Taub. et
Burkeaafricana Hook. F. a été réalisée le long d’une pente de feu (Est-Ouest). Les
résultats indiquent une forte relation entre la tolérance au feu et la diversité génétique qui
était considérablement plus élevé dans B. africana (tolérant au feu). Néamoins, tandis que
dans le cas de B. africana la population de l’Ouest a révélé une variabilité plus élevée que
celle de l’Est (0,2977 contre 0,2184 hétérozygotie génétique), le contraire a été observé
pour la B. bohemii sensible au feu (0,1482 contre 0,2059). Le pourcentage contrasté des
bandes polymorphes des ISSR dans la région à l’est par rapport au secteur de l’ouest
(60,0% contre 90,0% pour B. africana et, à l’opposé, 68,1% contre 48,9% pour B. bohemii)
appuie cette observation. Ces tendances opposées peuvent être liés à la tolérance et à
l’adaptation au feu. Dans tous les cas, les niveaux élevés de diversité génétique chez les
deux espèces ne semblent pas être compromise. Cette observation est en accord avec le
fait que le RNN est l’une des zones les moins perturbées de miombo à feuilles caduques. En ce qui concerne les codes-barres génétiques, l’étude a porté sur l’isolement et le séquençage
de deux marqueurs taxonomiques: gènes matK et rbcL, l’encodage de deux protéines de
chloroplaste, le maturase K et le ribulose - 1,5 bisphosphate, respectivement, de trois
légumineuses: B. boehmii, B. africana et Pterocarpus angolensis DC. Les deux gènes
ont montré un potentiel suffisant pour la discrimination des espèces, confirmant leur intérêt
pour les études taxonomiques, phylogénétiques et évolutives.
Language:
English
Date of publication:
2014
Country:
Region Focus:
Southern Africa
University/affiliation:
Collection:
RUFORUM Conferences and Workshops
Agris Subject Categories:
Agrovoc terms:
Additional keywords:
Licence conditions:
Open Access
Access restriction:
Form:
Printed resource
Publisher:
ISSN:
E_ISSN:
Edition:
Extent:
443 - 444