Abstract:
Notre prétention n’est pas de proposer un modèle de fonctionnement universel des écoles
doctorales. Le faire serait, très certainement, la meilleure façon de s’engager dans une
incertitude. C’est, en définitive, parier sur la solution de la perte. Toutefois, si nous devons
accepter la « réalité » selon laquelle il n’existe que des modèles de pensée et d’action,
nous devons aussi, dans le même temps, songer au fait que leur efficacité dépend, en
grande partie, de la connaissance et de la reconnaissance des disparités sociale, culturelle,
juridique, économique, politique, académique, etc., qui ponctuent le monde de la recherche.
Autrement dit, le mode de fonctionnement efficace des écoles doctorales reste assujetti à
la disponibilité ou non des compétences au sein des universités, instances premières de
gestion, de régulation, voire d’entretien de la recherche ; il est aussi dépendant des politiques
étatiques d’orientation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation,
différentes d’un milieu à un autre, d’un contexte à l’autre, orientées, de plus en plus, vers le
développement durable articulé autour des besoins locaux. De ce point de vue, nous allons
présenter ici l’exemple du capital d’expériences acquises par l’Ecole doctorale Etudes sur
l’Homme et la Société (ED-ETHOS) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar créée
en 2008. Soit une dizaine d’années d’existence chargée de réussites avérées mais aussi
d’obstacles et de contradictions à surmonter, par l’ordre et par la force des choses.
Language:
French
Date of publication:
2018
Country:
Region Focus:
West Africa
University/affiliation:
Volume:
15
Pagination:
139-142.
Collection:
RUFORUM Working document series
Additional keywords:
Licence conditions:
Open Access
Access restriction:
Form:
Web resource
Publisher:
ISSN:
1607-9345
E_ISSN:
Edition: