Orienting Higher Education to Support Africa's Agricultural Development

Abstract: 
Agriculture is Africa’s largest economic sector, representing 15 percent of the total GDP (or more than $100 billion annually). This pivotal sector just like the broader economy is resurging from a lull of no growth that marked the 1970’s to early 1990’s. Agriculture is one of the growth poles for the continent needed to both sustain current GDP growth rates, meet the continent’s present and future demands and supply global goods as well. The Comprehensive Africa Agricultural Development Programme (CAADP) is the strategic framework to achieve this goal. Some fundamental questions to ask are, “what role could universities play in supporting agricultural growth processes in the continent?”, “Have universities been part of growth processes taking place in the continent?” There are no straight answers to these questions. However, in this paper, we show that indeed the African university has contributed to the current growth, albeit at very low levels. The African university will however need to intensify its efforts to integrate into Africa’s development agenda, and to champion change. The dismal role of universities in development processes is attributed in part, to low levels of investments which unlike is the rest of the general African economy, only begun to receive fragmented support more recently. The general consensus however, is that what Africa has and will have to offer is both its young human resource and agricultural products, has great implications for educational, research and marketing institutions. To be sure, Africa’s higher education institutions especially the Universities are well placed to contribute immensely to delivering Africa’s offer to the global market. Currently, the Regional Universities Forum for Capacity Building in Agriculture (RUFORUM), a consortium of 30 Agricultural Universities in Eastern, Central and Southern Africa is marshaling University capacity to support technological progress within the agricultural sector. In this paper we highlight examples of how that has been done by strengthening innovation capacity, farm productivity, labour productivity and competitiveness of smallholder based farming. Efforts taken to rebuild capacity of universities to engage in development agenda via home grown solutions are also discussed. The key lessons from past and ongoing initiatives as well as future perspectives are discussed within the context of strategic partnerships.
L’agriculture est le secteur économique le plus important en Afrique, représentant 15 pour cent du PIB total, ou plus de $ 100 milliards par an. Ce secteur essentiel, tout comme l’ensemble de l’économie, est en train de resurgir d’une accalmie d’absence de croissance qui a marqué les années 1970 jusqu’au début des années 1990. L’agriculture est l’un des pôles de croissance pour le continent qui nécessitait à la fois de soutenir les taux actuels de croissance du PIB, de répondre aux demandes actuelles et futures du continent et de fournir aussi bien des produits globaux. Le vaste programme pour le développement de l’agriculture en Afrique (CAADP) constitue le cadre stratégique pour atteindre cet objectif. Quelques questions fondamentales à se poser sont les suivantes: «Quel rôle pourraient jouer les universités pour soutenir les processus de croissance agricole sur le continent?”; “Les universités ont-elles fait partie des processus de croissance qui se déroulent sur le continent?” Il n’y a pas de réponses claires à ces questions. Toutefois, dans cet article, nous montrons qu’en effet, l’université africaine a contribué à la croissance actuelle, quoique à des niveaux très faibles. L’université africaine devra cependant intensifier ses efforts à intégrer dans l’ordre du jour du développement de l’Afrique et à promouvoir le changement. Le rôle lamentable des universités dans le processus de développement est attribué en partie au faible niveau des investissements qui, ne ressemblant pas au reste de l’économie générale africaine, ont seulement commencé à recevoir un soutien fragmenté plus récemment. Toutefois, le consensus général, que ce que l’Afrique a et aura à offrirest à la fois sa ressource humaine jeune et des produits agricoles, a d’énormes implications pour les institutions d’enseignement, celles de recherche et de commercialisation. Pour être sûr, les institutions africaines d’enseignement supérieur en particulier les universités sont bien placées pour contribuer grandement à l’offre africaine fournie sur le marché mondial. Actuellement, le Forum régional des universités pour le renforcement des capacités en agriculture (RUFORUM), un consortium de 30 universités organisant des études en agriculture,situées en Afrique orientale, centrale et australe,canalise les ressources des universités pour soutenir le progrès technologique dans le secteur agricole. Dans cet article, nous mettons en évidence des exemples de la façon dont cela a été fait par le renforcement de la capacité d’innovation, la productivité agricole, la productivité du travail et la compétitivité de l’agriculture à petite échelle. Les efforts déployés pour rétablir la capacité des universités à s’engager dans le programme de développement grâce à des solutions priseslocalement sont également discutés. Les principales leçons tirées des initiatives passées et courantes ainsi que les perspectives futures sont discutées dans le cadre de partenariats stratégiques.
Language: 
English
Extended Abstract for Coordinated Action for Agricultural Innovation
Date of publication: 
2012
Region Focus: 
Central Africa
East Africa
Southern Africa
West Africa
Author/Editor(s): 
Collection: 
RUFORUM Conferences and Workshops
Licence conditions: 
Open Access
Form: 
Printed resource
Notes: 

The 2012 RUFORUM Biennial Conference is the third in the series. The main objective of the Biennial conferences is to provide a platform for agricultural research for development stakeholders in Africa and beyond to actively exchange findings and experiences, while at the same time learning lessons towards improving performance of the agricultural sector and ultimately people’s livelihoods. The biennial conference is RUFORUM’s most comprehensive meeting for the diversity of stakeholers in agriculture. It is especially dedicated to graduate students and their supervisors, grantees in RUFORUM member universities and alumni. It is a platform for peer review, quality control, mentorship, networking and shared learning. The third Biennial Conference was attended by 657 participants.  This record contains an extended abstract accepted under the theme of Coordinated Action for Agricultural Innovation.