Abstract:
With over 25% of the world’s arable land being in Africa, the continent could play a pivotal role
in producing food and fiber for itself and for the export basket to feed a waxing global population
projected to reach nine billion by 2050. As African countries attained independence, agricultural
development was neglected. Governments paid lip-service to agricultural development, and yet
agriculture is the cornerstone of industrial development. This neglect is costly, as countries
must use scarce foreign exchange to import food. On the other hand, industrialization in developed
countries occurred in tandem to successes in agriculture. That resulted in improved living
standards and quality of life. Improved quality of life and wholesale industrialization on the
African continent will not happen without substantial sustained developments in agriculture.
The causes of poor agricultural development in Africa include among others, communal land
tenure systems which make it risky for investors, lack of skills in farming as a business,
ineffective agricultural services delivery, lack of capacity and capital, as well as price pressure
on local agricultural produce from imported subsidized agricultural products. In addition, most
countries in Africa lack curricula supportive of agriculture and science in their education
continuums, as they also lack policy favorable of agricultural development. Public-private
partnerships can be invaluable instruments to pool human and other resources from stakeholders,
and work to achieve common goals. Such partnerships help to spread risk, bring private capital
investments and agribusiness service delivery skills, and can jump-start agricultural development
across Africa. To sustain public-private partnerships, there is among others, the need for
supportive agriculture and science-based curricula throughout the education continuum, and
favorable policy. When that happens, the continent will transform from a net importer to a net
exporter of food and fiber, and thus provide solutions to challenges of feeding itself and a
global population of nine billion by 2050. As this occurs, industrialization and economic growth
across Africa will ensue, employment will rise, and the quality of life improve. Agriculture is
local. Therefore, how each country, province, district, municipality or ward implements the
public-private partnerships for agricultural development in Africa will depend on its socioagro-
economic circumstances.
Avec plus de 25% des terres arables du monde étant en Afrique, le continent pourrait jouer
un rôle clé dans la production d’aliments et de fibres pour lui-même et pour l’exportation
afin de nourrir une population mondiale projetée d’atteindre neuf milliards en 2050. Quand
les pays africains ont atteint l’indépendance, le développement agricole a été négligé. Les
gouvernements font des engagements verbaux concernant le développement agricole, et
pourtant l’agriculture est la pierre angulaire du développement industriel. Cette négligence
est coûteuse, car les pays doivent utiliser les rares devises pour importer des denrées
alimentaires. D’autre part, l’industrialisation dans les pays développés a eu lieu en tandem
avec les succès du secteur agricole. Cela a donné lieu à des niveaux de vies améliorées et
la qualité de vie. Amélioration de la qualité de la vie et de l’industrialisation grossiste sur le
continent africain ne se fera pas sans développement substantiel soutenu dans l’agriculture.
Les causes du développement agricole pauvre en Afrique comprennent, entre autres, les
systèmes fonciers communaux qui sont risquant pour les investisseurs, le manque de
compétences dans l’agriculture en tant qu’entreprise, la prestation de services agricoles
inefficaces, le manque de capacités et de capitaux, ainsi que la pression des prix sur les
produits agricoles locaux par rapport aux produits agricoles subventionnés importés. En
outre, la plupart des pays africains manquent des programmes d’enseignement qui soutiennent
l’agriculture et la science dans leurs continuums d’éducation, car ils manquent aussi des
politiques favorables du développement agricole. Les partenariats public-privé peuvent être
des instruments précieux pour mettre en commun des ressources humaines et d’autres
ressources venant des parties prenantes, et de travailler pour atteindre des objectifs communs.
Ces partenariats aident à répartir le risque, attirer des investissements de capitaux privés et
des compétences de prestation de services de l’agro-industrie, et peuvent relancer le
développement agricole à travers l’Afrique. Pour soutenir les partenariats public-privé, il y
a entre autres, la nécessité des programmes d’enseignement et scientifiques qui soutiennent
l’agriculture le long de l’ensemble du continuum de l’éducation et de la politique favorable.
Lorsque cela se produira, le continent se transformera à partir d’un importateur net à an
exportateur net de denrées alimentaires et de fibres, et fournira ainsi des solutions aux défis
de se nourrir lui-même ainsi que nourrir une population mondiale de neuf milliards en 2050.
Quand cela se produira, l’industrialisation et la croissance économique à travers l’Afrique
en découlera, l’emploi va augmenter, et la qualité de vie sera améliorée. L’agriculture est
locale. Par conséquent, la façon dont chaque pays, province, district, municipalité ou le
quartier met en oeuvre les partenariats public-privé pour le développement agricole en Afrique
dépendra de sa situation socio-agro-économique.
Language:
English
Date of publication:
2016
Country:
Region Focus:
Southern Africa
University/affiliation:
Journal:
Volume:
14
Number:
Part 1
Pagination:
285-291
Collection:
RUFORUM Working document series
RUFORUM Conferences and Workshops
Agris Subject Categories:
Agrovoc terms:
Additional keywords:
Licence conditions:
Open Access
Access restriction:
Form:
Printed resource
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E_ISSN:
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