Abstract:
Historically, doctoral training in its structured and formalized form through graduate
schools, i.e., the organization of specific, often intensive training for doctoral students,
has mostly developed in North America and particularly in the U.S. Up till quite recently,
doctoral training was following another logic in Europe: the doctoral student was indeed
attending a few PhD seminars and possibly some targeted (albeit not mandatory) training,
but this training was mostly gained through the mentoring of the PhD supervisor, scientific
missions, informal discussions with other researchers, etc. Currently, in European countries,
doctoral training is becoming increasingly formalized, with training paths, Credits (ECTS)
to be obtained through the latter etc. It is also within that context that many African
universities have begun to launch doctoral training and doctoral schools. As their European
counterparts, African universities find themselves in an intermediate position between
the graduate schools tradition and the tradition of self-learning through the PhD research
itself. When European and African colleagues collaborate within the framework of doctoral
training in Africa, they meet numerous and multifaceted challenges, but these challenges
can be addressed and the experience can turn out to be win-win both for the European and
African colleagues.
Historiquement, la formation doctorale structurée et formalisée sous forme de «
graduateschools », c.-à-d. l’organisation de formations spécifiques, souvent intensives, à
l’attention des doctorants, s’est surtout développée en Amérique du Nord et singulièrement
aux USA. En Europe, jusqu’il y a peu, la formation doctorale suivait une autre logique : le
doctorant était amené à suivre quelques séminaires doctoraux, voire quelques formations
ciblées (mais rarement obligatoires), et son apprentissage se faisait surtout au contact
de son promoteur, lors de missions scientifiques, d’échanges informels avec d’autres
chercheurs, etc. A présent, dans les pays européens, la formation doctorale est de plus en
plus formalisée, avec des parcours de formation, des Crédits (ECTS) à obtenir par ce biais,
etc. C’est dans ce contexte également que nombre d’universités africaines ont commencé
à lancer des formations et Ecoles doctorales. Tout comme en Europe, les universités africaines se retrouvent en position intermédiaire entre la tradition des « graduateschools
» et la tradition de l’auto-apprentissage via la recherche doctorale elle-même. Lorsque les
collègues européens et africains collaborent dans le cadre de la formation doctorale en
Afrique, ils font face à de nombreux défis, de différents types, mais ces défis peuvent être
relevés et l’expérience peut se révéler « win-win » à la fois pour les collègues européens
et africains.
Language:
English
Date of publication:
2018
Country:
Region Focus:
East Africa
University/affiliation:
Volume:
15
Pagination:
143-146.
Collection:
RUFORUM Working document series
Additional keywords:
Licence conditions:
Open Access
Access restriction:
Form:
Web resource
Publisher:
ISSN:
1607-9345
E_ISSN:
Edition: