Awareness, perceptions and implementation of policy and legal provisions on wetlands in Uganda

Abstract: 
Wetland degradation is currently a major global environmental challenge. In Uganda, the situation is similar despite the country’s relatively long history of wetland policy and legislation. This study was carried out after over two decades since the onset of an ambitious national wetlands programme to examine local awareness and perceptions wetlands policy and legislation. It was conducted on the basis that understanding of the opinions and attitudes of farmers and other wetland users regarding wetland policies and regulations helps managers and policy makers in making informed decisions for sustainable wetland management. Semi-structured interviews conducted with 222 randomly selected households resident within a 5 km radius of the sampled wetlands were augmented by three Focus Group Discussions and 40 key informant interviews. More than half of the respondents (64%) were aware of the national wetlands management and conservation policy, with 32% expressly suggesting that the provisions in the National Environment Act are sufficient to support sustainable use of wetlands while only 6% expressed knowledge of informal or traditional rules and regulations for use of wetlands. Regression results revealed that education and income status significantly influenced respondents awareness of the wetland policy and provisions in other formal policies and laws. Residents of both Lake Victoria Crescent and South western farm lands were significantly (p<0.05) more likely to be aware of provisions in other formal policies and laws, owing to sensitisation by conservation projects based in these localities and having operational Community-based Wetland Management Plan. Majority (77%) of respondents expressed that the policies and legal provisions on wetlands were not adequately enforced and nearly 90% of the respondents perceived a need for locally tailored by-laws and ordinances and an improvement in communication of information about wetland policy. Irrespective of improvement in awareness of the wetland policy and legislation in Uganda, enforcement is likely to remain poor due to limited livelihood options for local people as they use wetlands for food security and livelihood improvement. Local communities also claim ignorance of wetland policy, regulations and laws that they do not agree with, given the sensitivity of use and management of wetland resources. Successful conservation of wetlands will thus depend on implementation of acknowledged policy and legal provisions coupled with the crafting and creation of awareness of locally tailored policies, by- laws and ordinances on wetlands.
La dégradation des marais est devenue actuellement un enjeu environnemental mondial majeur. En Ouganda, la situation est pareille, malgré l’historique relativement long de la politique et de la législation sur les marais. Cette étude a été réalisée plus de deux décennies après l’avènement d’un programme sur les marais nationales, pour analyser la prise de conscience et les perceptions locales sur la politique et de la législation sur les marais. Elle a été menée sur la base que la compréhension des idées et des attitudes des agriculteurs et autres bénéficiaires en ce qui concerne les politiques et les règlements des marais, aidera les gestionnaires et les décideurs à prendre des décisions éclairées pour une gestion durable des marais. Des entretiens semi-structurés menés auprès de 222 ménages choisis aléatoirement dans un rayon de 5 km des marais échantillonnées ont été renforcés avec trois discussions de groupes et 40 interviews avec des informateurs clés. Plus de la moitié des répondants (64%) étaient conscients de la politique nationale de gestion et de conservation des marais, 32% suggérant expressément que les dispositions de la loi nationale sur l’environnement suffisent à conserver l’utilisation durable des marais alors que seulement 6% ont exprimé leur connaissance des règles et règlements traditionnels ou informels dans l’utilisation des marais. Les résultats de la régression ont révélé que l’éducation et le niveau du revenu influençaient de manière significative la prise de conscience par les répondants. Les populations résidant aux alentours du littoral du lac Victoria et des terres agricoles du sud-ouest étaient significativement (p <0,05) plus susceptibles d’être informés des dispositions politiques et lois officielles, du fait de la sensibilisation par les projets de conservation basés dans ces localités et disposant d’un plan opérationnel communautaire de gestion des marais. La majorité (77%) des répondants a déclaré que les politiques et les dispositions légales sur les marais n’étaient pas appliquées de manière adéquate et près de 90% des répondants ont exprimé un besoin de règles localement adaptées et une amélioration de la communication des informations sur la politique des marais. Malgré l’amélioration dans la prise de conscience de la politique et la législation régissant des marais en Ouganda, l’application de la loi risque de rester médiocre en raison du manque d’alternatives pour la subsistance des populations locales, car elles utilisent les marais pour la sécurité alimentaire et l’amélioration leur survie. Les communautés locales réclament également l’ignorance de la politique, des règlements et les lois avec lesquels elles ne sont pas d’accord, compte tenu de la sensibilité de l’utilisation et de la gestion des ressources maraichères. Une meilleure conservation des marais dépendra donc de la mise en oeuvre des politiques et de dispositions juridiques reconnues, associées à l’élaboration et à la sensibilisation des politiques et aux règlements localement adaptés sur les marais.
Language: 
English
Date of publication: 
2017
Country: 
Region Focus: 
East Africa
Volume: 
2
Number: 
2
Pagination: 
161-174
Collection: 
RUFORUM TAGDev Resources
RUFORUM Journal Articles
Licence conditions: 
Open Access
Access restriction: 
Form: 
Web resource
Publisher: 
ISSN: 
2415-2838
Notes: 

Publication of this article has been made possible through the Transforming African Agricultural Universities to meaningfully contribute to Africa’s growth and development (TAGDev) Project funded by MasterCard Foundation.