Abstract:
Multi-sectoral nutrition education approaches espoused by Uganda and other countries
call for active involvement of agricultural extension workers in education and guidance
of farmers on household nutrition. However, there is inadequate understanding regarding
what competences are needed for effective integration of nutrition education into
conventional agricultural extension roles. The objective of the study was to determine
competences needed by agricultural extension workers to integrate nutrition education into
agricultural extension services. Data collected from Kihihi and Nyamirama sub-counties of
Kanungu District in south-western, Uganda, in communities served by two civil society
extension organizations: Africa2000Network (A2N) and Community Connector (CC).
In-depth Focus Group Discussions (FGDs) were conducted with 108 farmers and
extension workers to collect qualitative data. The findings showed that extension workers
were a viable mechanism for strengthening nutrition education. Farmers felt that
nutrition sensitive extension should promote crops that have both market and
consumption value, are compatible with changing climate conditions, and suited to
cultural food habits of the community. In order to undertake this role, extension workers
should possess knowledge on dietary needs of different age groups in a household,
nutritious foods and their food values; symptoms of malnutrition; post- harvest handling
and agronomic practices for nutritious livestock and crops. Skills and competence shoud
include communication, interpersonal, conflict resolution and other soft skills; technical
skills including demonstration of food processing and post harvest handling technologies;
and gender analysis. In addition, extension workers should have mindsets and attitudes
of empathy and respect for the farmers within their cultural context in order to facilitate
changes in nutrition practices. This competence profile should inform curriculum design
in Universities and other vocational institutions to enable them produce extension
workers equipped to facilitate inclusive, climate smart, nutrition sensitive, and sustainable
rural transformation within a multi-sectoral approach.
Les approches multisectorielles de l’éducation nutritionnelle adoptées par l’Ouganda et
d’autres pays exigent une implication active des vulgarisateurs agricoles dans l’éducation
et l’orientation des agriculteurs sur la nutrition des ménages. Cependant, on ne comprend
pas bien quelles sont les compétences nécessaires pour intégrer efficacement l’éducation
nutritionnelle aux rôles de vulgarisation agricole conventionnelle. L’objectif de l’étude
était de déterminer les compétences requises par les vulgarisateurs agricoles pour intégrer
l’éducation nutritionnelle dans les services de vulgarisation agricole. Les données ont été
recueillies dans les sous-comtés de Kihihi et Nyamirama du district de Kanungu, dans
le sud-ouest de l’Ouganda, dans des communautés desservies par deux organisations de
vulgarisation: Africa2000Network (A2N) et Community Connector (CC). Des discussions
approfondies ont été menées avec 108 agriculteurs et agents de vulgarisation pour
recueillir des données qualitatives. Les résultats ont montré que les vulgarisateurs
constituaient un mécanisme viable pour renforcer l’éducation nutritionnelle. Les
agriculteurs ont estimé qu’une extension sensible à la nutrition devrait promouvoir des
cultures qui ont à la fois une valeur marchande et une valeur de consommation, compatibles
avec les conditions climatiques changeantes et adaptées aux habitudes alimentaires
culturelles de la communauté. Pour exercer ce rôle, les agents de vulgarisation devraient
posséder des connaissances sur les besoins alimentaires des différents groupes d’âge
dans un ménage, des aliments nutritifs et leurs valeurs alimentaires; les symptômes de
malnutrition; la manutention post-récolte et les pratiques agronomiques pour le bétail et
les cultures nutritifs. La connaissance et les compétences doivent inclure la communication,
les relations interpersonnelles, la résolution de conflits et d’autres compétences non
techniques; les compétences techniques y compris la démonstration de la transformation des
aliments et des technologies de manipulation post-récolte; et l’analyse comparative entre
les sexes. En outre, les vulgarisateurs doivent avoir des mentalités et des attitudes
d’empathie et de respect pour les agriculteurs dans leur contexte culturel afin de faciliter
les changements dans les pratiques nutritionnelles. Ce profil de compétence devrait
éclairer la conception des programmes d’études dans les universités et autres institutions
professionnelles pour leur permettre de produire des vulgarisateurs équipés pour faciliter
une transformation rurale inclusive, intelligente, sensible à la nutrition et durable dans une
approche multisectorielle.
Language:
Date of publication:
2016
Country:
Region Focus:
East Africa
University/affiliation:
Volume:
14
Number:
Part 2
Pagination:
253-259.
Collection:
RUFORUM Working document series
RUFORUM Conferences and Workshops
Agris Subject Categories:
Additional keywords:
Licence conditions:
Open Access
Access restriction:
Form:
Web resource
Publisher:
ISSN:
1607-9345
E_ISSN:
Edition: