Abstract:
Fodder production has increasingly become important among pastoral and agro-pastoral
communities in Kenya. A number of pasture production technologies have been
introduced to these communities not only to enhance availability of livestock feeds in
dry periods but also to boost their income from sale of hay and grass seed. Only scanty
information has been documented regarding production and marketing practices. This
study was conducted in Makueni and Kajiado Counties located in the southern drylands
of Kenya with the aim of mapping the grass seed value chain. The study shows that all the
farmers who have adopted these technologies use own land. In addition, 93.90%, 90.8%
and 67.86% use own labor, fencing materials (live fences) and seed, respectively. This
dependence on locally/free available inputs indicates that commercialization of pasture
and seed production is low in these districts. Of the farmers that produce pastures, 31.3%
have embraced grass seed production. In the last one year (ending June 2016) farmers
other than the few private commercial producers harvested an average of 127 bales of
hay and 58.17 kgs of grass, of which 37.80% and 70.90% were sold, respectively. Pasture
(hay) was mainly sold to consumers within the Counties, while grass seed was sold to
neighboring farmers or NGOs through brokers, individual seed bulkers or farmer groups.
The grass seed markets are still informal. There are no government regulations governing
grass seed marketing activities except for seed quality regulations which only restrict
seed marketing beyond the Counties. This study recommends legalization and
development of properly enabling institutional structures that will let producers access
government services on seed standardization and quality assurance. This will in turn
allow them fetch high grass seed prices offered elsewhere. Legal structure and policies
of this sector will too need to facilitate private investment towards providing lacking
services like mechanized ploughing and harvesting.
La production fourragère est devenue de plus en plus importante parmi les communautés
pastorales et agro-pastorales au Kenya. Un certain nombre de technologies de production
de fourrages ont été introduites dans ces communautés non seulement pour améliorer
la disponibilité des aliments pour bétail pendant les périodes de sécheresse, mais aussi
pour augmenter les revenus de ces communautés par la vente de foin et de semences de
graminées. Seules quelques rares informations ont été documentées sur les pratiques de
production et de commercialisation. Cette étude a été menée dans les comtés de Makueni
et de Kajiado situés dans les zones arides du sud du Kenya, dans le but de cartographier
la chaîne de valeur des semences de graminées. L’étude montre que tous les agriculteurs
qui ont adopté ces technologies utilisent leurs propres terres. En outre, 93,90%, 90,8% et
67,86% utilisent respectivement la main-d’oeuvre, les clôtures (clôtures vivantes) et les
semences. Cette dépendance à l’égard des intrants gratuits/ disponibles localement indique
que la commercialisation de fourrages et la production de semences sont faibles dans ces
districts. Des agriculteurs qui produisent des fourrages, 31,3% ont adopté la production
de semences de graminées. Au cours de la dernière année (fin juin 2016), les agriculteurs
autres que les quelques producteurs commerciaux privés ont récolté en moyenne 127 balles
de foin et 58,17 kg de fourrages, dont 37,80% et 70,90% ont été respectivement vendus.
Les fourrages (foin) étaient principalement vendus aux consommateurs à l’intérieur des
comtés, tandis que les semences des graminées sont vendues aux agriculteurs voisins ou
aux ONG par le biais de courtiers, de collecteurs individuels de semences de graminées
ou des groupes d’agriculteurs. Les marchés de semences de graminées sont encore
informels. Il n’existe pas de réglementation gouvernementale régissant les activités de
commercialisation des semences de graminées, à l’exception des règlements sur la qualité
des semences qui limitent la commercialisation des semences au-delà des comtés. Cette
étude préconise la légalisation et le développement de structures institutionnelles propices
à l’accès aux services gouvernementaux pour la normalisation des semences et l’assurance
de la qualité. Cela permettra s’améliorer le prix de vente de semences de graminées existant
sur le marché extérieur. La structure juridique et les politiques de ce secteur devront
également faciliter l’investissement du secteur privé en vue de fournir des services comme
le labour mécanisé et la récolte.
Language:
Date of publication:
2016
Country:
Region Focus:
East Africa
University/affiliation:
Volume:
14
Number:
Part 2
Pagination:
645 - 651.
Collection:
RUFORUM Working document series
RUFORUM Conferences and Workshops
Agris Subject Categories:
Additional keywords:
Licence conditions:
Open Access
Access restriction:
Form:
Web resource
Publisher:
ISSN:
1607-9345
E_ISSN:
Edition: