Integration of indigenous knowledge with ICTs in managing effects of climate change and variability in Kajiado County, Kenya

Abstract: 
Climate change threatens the stability of agricultural productivity and production. In many areas of the world where agricultural productivity is already low and the means of coping with adverse effects are limited, climate change is expected to reduce productivity to even lower levels and make production more erratic. This is more eminent among indigenous people who have limited adaptive capacity and high dependence on local biological diversity, ecosystem services and cultural landscapes as a source of their sustenance, wellbeing, and resilience. This paper describes research undertaken to assess relevant Indigenous knowledge used by farmers to cope and adapt to climate change and variability effects on agriculture as well as evaluate opportunities for utilizing ICTs in integration of Indigenous knowledge in production practices. The study was carried out at Oloyiankalani and Rombo locations in Kenya. Information and data were collected through formal interviews using structured questionnaires, Farmers group discussions (FDGs) and Key informant interviews. A total of 200 questionnaires were administered to 100 practicing agro pastoralism and 100 pastoralists. Results indicate that farmers have adopted various means to cope with climate change and variability including farming historically known drought tolerant crops (23.6%) such as cowpeas, green grams, dolichos; rain water harvesting through roof catchments (20.6%), Use of organic manure (12.2%) instead of the inorganic fertilizers that were introduced, change in planting time (8.4%), practice pasture preservation through paddocking (4.4%), indigenous food preservation methods by smoking, use of ash and sun drying (5%), migration in search of pasture and water (23.6%) and reduction in herd sizes (2.2%). Respondents are also finding alternative sources of livelihoods such as beadwork business (38%). Information and Communication Technology (ICTs) such as radios and mobile phones are emerging as viable avenues for acquisition, dissemination of information including integration of indigenous knowledge in response to climate change.
Le changement climatique menace la stabilité de la productivité et de la production agricoles. Dans nombreuses régions du monde où la productivité agricole est déjà faible, et les moyens pour faire face aux effets néfastes limités, les changements climatiques devraient réduire la productivité à des niveaux encore plus bas et rendre la production plus erratique. Ceci est plus éminent pour les populations autochtones qui ont une capacité d’adaptation limitée et une dépendance élevée de la diversité biologique locale, des services écosystémiques et des paysages culturels comme source de subsistance, bien-être et résilience. Cet article décrit une étude entreprise pour évaluer les connaissances autochtones pertinentes utilisées par les agriculteurs pour faire face et s’adapter aux effets du changement climatique et de la variabilité sur l’agriculture, ainsi que d’évaluer les possibilités d’utilisation des TIC dans l’intégration des connaissances autochtones dans les pratiques de production. L’étude a été réalisée dans les régions Oloyiankalani et Rombo du Kenya. Les informations et données ont été recueillies par le biais de questionnaires structurés, des discussions avec des groupes d’agriculteurs et des interviews avec des personnes ressources. Au total, 200 questionnaires ont été administrés à 100 praticiens agro-pastoraux et 100 pasteurs. Les résultats indiquent que les agriculteurs ont adopté divers moyens pour s’adapter au changement et variabilité climatiques, y compris les cultures traditionnelles connues (23,6%) comme le niébé, le haricot mungo, le dolichos; récupération de l’eau de pluie (20,6%), utilisation de fumier organique (12,2%) au lieu des engrais inorganiques introduits, changement de la période de semis (8,4%), conservation des pâturages par le maintien du cheptel en enclos (4,4%), préservation des aliments indigènes par le fumage, l’utilisation de cendres et de séchage au soleil (5%), la migration à la recherche de pâturages et d’eau (23,6%) et la réduction de la taille des troupeaux (2,2%). Les répondants utilisent également des sources alternatives de moyens de subsistance comme le commerce des perles (38%). Les TIC telles que les radios et les téléphones mobiles émergent comme des voies viables pour l’acquisition, la diffusion d’informations, y compris l’intégration des connaissances indigènes en réponse aux changements climatiques.
Date of publication: 
2016
Country: 
Region Focus: 
East Africa
University/affiliation: 
Volume: 
14
Number: 
Part 2
Pagination: 
231-236.
Collection: 
RUFORUM Working document series
RUFORUM Conferences and Workshops
Agris Subject Categories: 
Licence conditions: 
Open Access
Access restriction: 
Form: 
Web resource
Publisher: 
ISSN: 
1607-9345