Recreating a University for development relevance: the case of University of Juba

Abstract: 
The University of Juba is a premier South Sudan’s university. It was established by a legal act in 1975, and admitted its first batch of students in 1977. By 1989, it had five colleges and several hundred students when it was forced by the civil war that had began in 1983 to relocate to Khartoum, the capital of Sudan. While in Khartoum, it grew into 12 colleges and schools, and four specialized centers; 18,000 regular students, and 3,000 distant learners in Sudan and the Middle East; and about 1,600 academic and support staff. Following the declaration of South Sudan’s independence in 2011, the University relocated back to Juba, leaving behind a significant part of its student population and staff; and immovable assets such as lecture halls, labs, and equipment. The number of academic staff plummeted to 137 and student population dropped to 10,000, by July 2011. From 2011 to 2014, the previous University of Juba administration struggled to ensure that teaching was going on; and the academic stability was maintained in the face of great challenges such as low numbers of teaching staff, shortage of lecture halls, lack of office space for staff and accommodation for students, among others. What’s more, this situation was aggravated by the changed political and economic context; and by insecurity and political instability in the country, as well as acute funding shortages. The outcomes were mixed and hardly gratifying to staff, students, and the general public. Namely, there was persistently low staffing levels with attendant negative impact on teaching quality, falling student numbers, unstable academic calendar, funding crisis, crumbling infrastructure, collapse of postgraduate and research capacity, weakened capacity to deliver distance education programs, diminished administrative and support capacity, lost vision, the absence of sense of mission, lost visibility, and, not surprisingly, the deterioration of public perception of University of Juba’s academic standing, nationally and internationally. On 31 March 2014, a new administration comprising the current vice chancellor (author of this paper) and two deputy vice chancellors (one for academic affairs and the other for administration and finance) was installed. This paper attempts to share with wider academic community and the general public the struggles of University’s new administration in the last two years to recreate and transform the University into an institution of higher learning that is capable of effecting socio-economic development and social change in the new nation and the Eastern African region; by aspiring not only to be where others in the region are, but be a University capable of meeting the demands put on universities wherever they may be found in the twenty-first century. Namely, to deliver knowledge services through teaching, research, innovation, entrepreneurship, and service to community. More specifically, the paper describes the effort by the new Administration of the University to tackle the multidimensional challenges the University of Juba is encountering, ranging from long term matters such as the setting of a new vision, mission, and organizational values, and changing the organizational culture; to developing a 15-year University’s development master plan; and down to effecting short-term changes such as increasing the level of staffing, reviving postgraduate programs, review of academic regulations, increasing the visibility of the University, improving the general learning environment, improving financial management and governance, maintenance of lecture halls and labs; and enhancing the efficiency and efficacy of service delivery, among others. And last but not least, the paper presents and reflects on the results of a recent study by the planning and monitoring directorate of the University involving the survey of perceptions of 200 students, staff, and members of the general public in regards to the progress made by the new administration in the last two years to improve things for the better.
L’université de Juba est la principale université du Sud-Soudan. Elle a été créée par un acte juridique en 1975 et a admis son premier groupe d’étudiants en 1977. En 1989, elle avait cinq collèges et plusieurs centaines d’étudiants quand elle a été forcée par la guerre civile qui avait commencé en 1983 à se réinstaller à Khartoum, le Capitale du Soudan. Pendant son séjour à Khartoum, elle s’est développée en 12 collèges et écoles, et quatre centres spécialisés; 18.000 étudiants réguliers et 3.000 étudiants à distance au Soudan et au Moyen-Orient; et environ 1.600 membres du personnel universitaire et de soutien. Suite à la déclaration de l’indépendance du Sud-Soudan en 2011, l’Université est retournée à Juba, laissant derrière elle une partie importante de sa population estudiantine et de son personnel, et des biens immobiliers tels que des salles de conférences, des laboratoires et du matériel. Le nombre de membres du personnel universitaire a chuté à 137 et la population estudiantine a chuté à 10.000, en juillet 2011. De 2011 à 2014, l’administration précédente de l’Université de Juba a lutté pour s’assurer que l’enseignement était en cours et la stabilité académique a été maintenue malgré de grands défis tels que le manque de personnel enseignant, la pénurie de salles de cours, le manque d’espace de bureau pour le personnel et l’hébergement des étudiants, entre autres. De plus, cette situation a été aggravée par le changement du contexte politique et économique et par l’insécurité et l’instabilité politique dans le pays, ainsi que des pénuries aiguës de financement. Les résultats étaient mitigés et peu gratifiants pour le personnel, les étudiants, et le grand public. Il s’agissait spécifiquement du calendrier scolaire instable, la crise financière, l’effondrement des infrastructures, l’effondrement de la capacité des études supérieures et de la recherche, l’affaiblissement de la capacité de dispenser des programmes d’enseignement à distance, la diminution des capacités administratives et de soutien, la perte de la vision, l’absence du sens de la mission, la perte de la visibilité et, ce qui n’est pas surprenant, la détérioration de la perception du public à l’Université de Juba, à l’échelle nationale et internationale. Le 31 mars 2014, une nouvelle administration comprenant le vice-chancelier actuel (auteur de ce document) et deux vice-chanceliers adjoints (un pour les affaires académiques et l’autre pour l’administration et la finance) a été installée. Cet article tente de partager avec le milieu universitaire et le public en général les luttes de la nouvelle administration de l’Université au cours des deux dernières années pour recréer et transformer l’Université en une institution d’enseignement supérieur capable de réaliser le développement socioéconomique et le changement social dans la nouvelle nation et la région de l’Afrique de l’Est en aspirant non seulement à être là où d’autres dans la région sont, mais aussi une université capable de répondre aux exigences des universités où qu’elles se trouvent au XXIe siècle pour fournir des services de connaissance par l’enseignement, la recherche, l’innovation, l’esprit d’entreprise et le service à la communauté. Plus précisément, le document décrit l’effort de la nouvelle administration de l’Université pour relever les défis multidimensionnels rencontrés par l’Université de Juba, allant de questions à long terme telles que l’établissement d’une nouvelle vision, la mission, et les valeurs organisationnelles, changer la culture organisationnelle, élaborer un plan directeur de développement de l’Université de 15 ans, améliorer l’environnement général d’apprentissage, la gestion financière et la gouvernance, l’entretien des salles de cours et des laboratoires, et l’amélioration de l’efficacité et l’efficience de la prestation de services, entre autres. Enfin, le document présente et réfléchit sur les résultats d’une récente étude de la Direction de la planification et du suivi de l’Université portant sur l’aperçu des perceptions de 200 étudiants, du personnel et du public en ce qui concerne les progrès réalisés par la nouvelle administration dans les deux dernières années pour améliorer les choses pour le meilleur.
Language: 
Date of publication: 
2016
Country: 
Region Focus: 
North Africa
Author/Editor(s): 
University/affiliation: 
Volume: 
14
Number: 
Part 2
Pagination: 
37-53.
Collection: 
RUFORUM Working document series
RUFORUM Conferences and Workshops
Agris Subject Categories: 
Licence conditions: 
Open Access
Access restriction: 
Form: 
Web resource
Publisher: 
ISSN: 
1607-9345
E_ISSN: 
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