Transforming tertiary agricultural education and training through private sector linkages

Abstract: 
Typically, capacity strengthening in African tertiary education systems has focused on human and institutional capacity building. Rarely does capacity strengthening embrace the private sector in a major way. Our preposition is that the private sector has an important role to play in fostering economic development and because of that, it should be an integral part of institutional capacity building. Three reasons among others stand out to demonstrate why the private sector is vital in building strong and sustainable institutions. Firstly, although in terms of absolute numbers the public sector in many countries still employs more graduates than the private sector, the rate of growth in the private sector is currently greater than in the public sector. In the next 2-3 decades, the private sector will be the main employer in most African countries. It is therefore vital to collaborate with the private sector in order to understand the nature and structure of the demand for graduates if institutions are to respond meaningfully to their needs. Secondly, intensive interaction with the private sector is necessary if mindsets in tertiary institutions are to change. Private sector presence will influence curricula, research and outreach protocols and content, leading to more relevance and effectiveness of their products (graduates, research findings, and extension programs). Thirdly, the private sector is the most viable and sustainable funding mechanism for higher education institutions. Public coffers are unable to provide sufficient funds for these institutions to produce adequate numbers of graduates with the skills required by the increasingly commercial agriculture in Africa. Our experience in various private sectors has significantly helped us share and integrate initiatives underway in a USAID-Feed the Future capacity strengthening project in Tanzania called the Innovative Agricultural Research Initiative (iAGRI). This project aims to build the capacity of Sokoine University of Agriculture and the Ministry of Agriculture, Food Security and Cooperatives. In addition to long-term degree training and collaborative research, the project is engaged in several organizational experiments intended to develop and refine models for integrating the private sector into curricula, teaching, research and outreach. For example, iAGRI trains researchers to communicate with the private sector, brokers negotiations between researchers and investors, and ensures quality management of research projects. There are several private sector integration experiences by some universities in eastern and southern Africa. These experiences have been assembled under the Modernizing African Food Systems Project, an IFAD funded project implemented by Makerere University, Michigan State University, University of Pretoria and Stellenbosch University. Key messages on ways in which African agricultural education and training institutions can integrate the private sector in their several institutional planning, functions, and activities include: (a) curriculum development and review,(b) field practical attachments and internships,(c)orienting graduate students and academic staff to translate their research topics into commercially viable ideas and hence catching the attention of private firms and NGOs; and (d) improved joint utilization of university assets for mutual profitable outcome. Funding remains a critical factor in maintaining and managing viable universities. Thus, the foregoing approaches and several others can be used to boost available resources for teaching and learning, research and outreach.
En règle générale, le renforcement des capacités dans les systèmes d’enseignement supérieur d’Afrique a mis l’accent sur le renforcement des capacités humaines et institutionnelles. Rarement le renforcement des capacités embrasse le secteur privé d’une manière importante. Notre préposition est que le secteur privé a un rôle important à jouer dans la promotion du développement économique et de ce fait, il devrait être une partie intégrante du renforcement des capacités institutionnelles. Trois raisons parmi d’autres se tiennent à démontrer pourquoi le secteur privé est essentiel à l’édification d’institutions solides et durables. Tout d’abord, même si en termes de chiffres absolus, le secteur public dans de nombreux pays emploie encore plus de diplômés que le secteur privé, le taux de croissance dans le secteur privé est actuellement plus élevé que dans le secteur public. Dans les 2-3 prochaines années, le secteur privé sera le principal employeur dans la plupart des pays africains. Il est donc essentiel de collaborer avec le secteur privé afin de comprendre la nature et la structure de la demande de diplômés si les institutions sont de répondre véritablement à leurs besoins. Deuxièmement, l’interaction intensive avec le secteur privé est nécessaire si les mentalités dans les institutions tertiaires sont à changer. La présence du secteur privé va influencer les programmes, les protocoles de recherche et de vulgarisation et de contenu, conduisant à plus de pertinence et d’efficacité de leurs produits (diplômés, résultats de recherche et les programmes de vulgarisation). Troisièmement, le secteur privé est le mécanisme de financement le plus viable et durable pour les institutions d’enseignement supérieur. Les caisses publiques sont incapables de fournir des fonds suffisants pour ces institutions de produire un nombre suffisant de diplômés possédant les compétences requises par l’agriculture de plus en plus commerciale en Afrique. Notre expérience dans divers secteurs privés a considérablement contribué à nous partager et d’intégrer les initiatives en cours dans un projet USAID-de renforcement des capacités avenir en Tanzanie, appelé l’Initiative Novatrice de Recherche Agricole (iAGRI). Ce projet vise à renforcer la capacité de l’Université d’Agriculture de Sokoine et le Ministère de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et des coopératives. En plus de la formation de gradués à long terme et la recherche concertée, le projet est engagé dans plusieurs expériences organisationnelles visant à développer et à affiner les modèles pour intégrer le secteur privé dans les programmes, l’enseignement, la recherche et la sensibilisation. Par exemple, iAGRI forme des chercheurs à communiquer avec le secteur privé, les négociations de courtiers entre les chercheurs et les investisseurs, et assure la gestion de la qualité des projets de recherche. Il y a plusieurs expériences d’intégration du secteur privé par certaines universités en Afrique orientale et australe. Ces expériences ont été assemblées sous le Projet de Système Africains de Modernisation de Nourriture « (Food Systems Project Africains Modernisation», un projet financé par le FIDA et mis en oeuvre par l’Université de Makerere, l’Université d’Etat de Michigan, l’Université de Pretoria et l’Université de Stellenbosch. Les messages clés sur la manière dont les institutions africaines d’enseignement et de formation agricoles peuvent intégrer le secteur privé dans leur plusieurs planification institutionnelle, les fonctions et les activités comprennent: (a) l’élaboration des programmes et leurs revision, (b) le terrain des stages pratiques et de stages, (c) l’orientation des étudiants des cycles supérieurs et du personnel universitaire à traduire leurs sujets de recherche dans les idées commercialement viables et donc attirer l’attention des entreprises privées et des ONG; et (d) l’amélioration de l’utilisation conjointe des actifs de l’université pour le résultat rentable mutuel. Le financement reste un facteur essentiel dans le maintien et la gestion des universités viables. Ainsi, les approches précédentes et plusieurs autres peuvent être utilisés pour accroître les ressources disponibles pour l’enseignement et l’apprentissage, la recherche et la sensibilisation.
Date of publication: 
2014
Region Focus: 
Africa Wide
Author/Editor(s): 
Collection: 
RUFORUM Conferences and Workshops
Licence conditions: 
Open Access
Access restriction: 
Project sponsor: 
iAGRI
Form: 
Printed resource
Publisher: 
Extent: 
93 - 95